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Vrac et fonds de tiroirs

by Milo l'infâme

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1.
Sert à rien 00:53
j'ai laissé ma vie sombrer même si on m'y a pas mal aidé j'ai perdu ma dignité, mon caractère et mes projets aujourd'hui, je ne sers à rien aujourd'hui, je ne sers à rien aujourd'hui, je ne sers qu'à faire briller mon prochain aujourd'hui, je ne sers à rien
2.
serre les dents quand tu pleures laisse s'évanouir ton idéal tu l'ouvriras quand ce sera l'heure bois mes paroles en l'air laisse ta misère au vestibule et souris bien quand on t'encule et reste seul dans ton bac à sable à faire tourner tes états d'âmes mené comme une poupée macabre espère et dis toi que la vie est belle en cherchant un sens à ta vie vautré dans le fond d'une poubelle laisse mourir l'étincelle et balaye comme des fables toutes tes ambitions personnelles viens découper ta chair ton âme et tes entrailles sur le patron d'une vie modèle recrache la mélasse qui s'étale qui dégueule des pores de ta peau gavé comme un pauvre animal avale tous les poncifs minables les certitudes bas de gamme grille de lecture d'un homme normal
3.
il paye pas de mine il est même pas beau gosse il est même pas musclé il ferait même un peu pitié il veut pas bosser il fait rien de son temps il a jamais d'argent il est pas doué il a pas d'avenir il a rien à dire il est pas séduisant il est pas intéressant il se prend pas pour de la merde même s'il en a l'odeur il a tellement l'air creux qu'il en ferait presque peur c'est un gros branleur c'est un vrai crevard et c'est comme ça qu'on t'aime quand t'es bien gentil quand tu fermes ta gueule quand tu rampes au sol et que tu finis bien seul quand t'as rien à dire qu'on peut bien te pourrir te casser les jambes et te laisser moisir quand tu désespères que tu te vautres à terre l'air tellement vaincu qu'on se sent tous un peu fiers quand t'es bien gentil brisé mais gentil naïf et gentil ouais, c'est comme ça qu'on t'aime dans le rôle du bon ami qui touche qu'avec les yeux ou celui du gros bouffon pour se sentir un peu mieux c'est comme ça qu'on te voit, comme ça qu'on t'aime alors reste à ta place
4.
j'aimerais tellement être un oisif pour oublier d'aller bosser Dieu sait si j'ai pas essayé mais ça paye pas, non j'aimerais tellement être un glandeur pour ne jamais me lever à l'heure et rigoler tout doucement quand on me dit : "va bosser, fainéant !" j'aimerais tellement
5.
Egotisme 05:07
et me voilà encore vautré sur ton divan quitte à me sentir mort, autant tuer ton temps vomir ce que je regrette et déplorer mon sort te demander la recette, juste pour y croire encore donne moi des certitudes, de quoi tenir vingt ans si le pire est derrière, alors qu'est-ce qui m'attend ? l'idée que quelqu'un veille, que tout n'est pas fini l'idée que tout se paye, un peu comme par magie raconte moi encore une histoire où les gentils gagnent à la fin et encore des formules à boire sur les valeurs du genre humain et derrière chaque instant se cache un vieux souvenir un récit humiliant et leurs mauvais sourires un peu comme un boulet traîné par ses fantômes sur toutes ces terres brûlées pour les caprices d'une conne cache moi le sentiment d'être une merde à tes yeux donne moi un peu de pitié, ça s'avale toujours mieux j'ai classé mes échecs et mes mauvais souvenirs pour libérer ma tête jusqu'au dernier soupir raconte moi plutôt une histoire où les gentils meurent à la fin quand on les gave, à l'entonnoir, de la laideur du genre humain la vie de ces gamins sans histoire, vite oubliés pour trois fois rien juste pour servir de faire-valoir à toutes les hyènes sur leur chemin
6.
je voulais changer le monde avec trois illusions surtout marcher seul, loin des trahisons une dernière bataille avant ma reddition je voulais faire l'histoire, mais sans le manuel continuer d'y croire même quand la coupe est pleine je voulais rire encore et puis que tu te souviennes si j'avais su, si je pouvais encore donne moi un ticket pour le prochain port que j'aille voir ailleurs ou par-dessus bord j'ai ancré mes racines dans l'oubli général avec comme seul maxime que tout n'est pas si mal mais pourquoi s'en faire quand tout est si normal ? pas de repos pour les braves, pas de mémoire pour les caves pourquoi briser ses chaînes quand on est fier d'être esclave ? en guise d'épitaphe, un verre pour nos épaves si j'avais pu, si je savais encore sors-moi ton énième cliché bien ronflant qu'à défaut de succès, je sois ton meilleur perdant des histoires d'échec, je peux t'en vomir des caisses la série complète servie jusqu'à l'ivresse et les même poncifs pour étayer ton sort tout ce qui ne te tue pas te rend quand même plus mort et les batailles perdues se dessinent encore versions officielles pour désigner les torts les égos capricieux ont scellé ton sort tu seras la nouvelle cible des postures invincibles de l'absurde au risible, friable indicible jusqu'au final tristement prévisible si j'avais su, si je pouvais encore sors-moi ton énième cliché bien ronflant qu'à défaut de succès, je sois ton meilleur perdant
7.
elle avait fantasmé sa vie jusque dans le moindre détail repoussé de tout son déni le moment du réveil brutal un peu fragile à l'intérieur mais tordue comme un accroche-cœur elle a brûlé ses sentiments pour devenir la fée des glands qui joue la carte des nobles causes pour cacher son manque de talent qui te fera bouffer la poussière si tu penses à montrer les dents malgré les compteurs dans le rouge du faux rebelle au poisson rouge elle voudrait faire que rien ne bouge la fée, la fée des glands elle voulait briller sans attendre diriger sans savoir s'y prendre enseigner sans apprendre et surtout parler sans comprendre elle rêve de gloire et de paillettes d’ascension avec antisèche prête à craquer une allumette pour cramer ceux qui l'en empêchent la carte des nobles causes pour cacher son manque de talent elle remue la baguette pour ceux qui la suivent en rampant malgré les compteurs dans le rouge du faux rebelle au poisson rouge elle veut être sûre que rien ne bouge la fée, la fée des glands elle sait tirer toutes les ficelles jusqu'à ce que tout le monde se baisse le plus docile de ses clébards c'est pas celui qu'elle tient en laisse elle voudrait grimper dans la haute en rabaissant ses concurrents elle aime user de ses pouvoirs la fée, la fée des glands qui joue la carte des nobles causes pour cacher son manque de talent qui te fera bouffer la poussière si tu penses à montrer les dents qui veut tellement mener la danse qu'elle se fout bien des conséquences elle est si fière tant qu'elle se ment la fée, la fée des glands
8.
Aquarelle 00:33
j'ai voulu t'écrire un poème avec des rimes de collégien à base de clichés comme tu aimes des petites licornes et des dauphins des petits lapins des anges tout nus perchés sur un arc-en-ciel un peu de dentelle de l'aquarelle et des papillons à la pelle j'ai voulu t'écrire un poème mais j'ai la flemme
9.
Petit frère 02:10
petit frère regarde sa vie et réalise tout doucement qu'à force de mordre on finit par se casser les dents petit frère voit ses pouvoirs s'évaporer dans le néant la plupart de ses pantins ont foutu le camp petit frère commence à comprendre qu'en écrasant les siens on n'en sort pas 100% gagnant Petit frère maintenant qu'il est trop tard bonne chance à toi tout seul avec tes idées noires tes idées noires petit frère regarde sa vie et réalise tout doucement qu'à force de mordre on finit par se casser les dents
10.
va bosser pour gagner ta vie, j'adore dire ça avec mépris moi j'ai une caisse et une villa et autant de crédits sur les bras j'ai mes convictions politiques sur les glandeurs, les parasites ma paire de couilles et mes deux poings, mon idéal du genre humain salut à toi petit soldat ou grand couillon c'est toi qui vois je suis la voix de ta conscience dans les rares moments où tu penses je pourris dans ton intérieur quand tu me délaisses comme un enfant c'est moi qui ferai qu'à cinquante ans tu seras sous anti-dépresseurs j'irai donc bosser pour trois miettes en attendant ma non-retraite mes valeurs intrinsèques et mes poncifs d'un autre siècle et docilement j'accepte de rester tranquille à ma place et affinant mes vieilles recettes pour piétiner tout ce qui dépasse ton histoire commence un beau jour avec un accident de parcours quand tes parents s'installent ensemble pour le confort mais sans amour Après la caisse et la maison, on finit par tourner en rond et à défaut d'avoir un chien si on faisait plutôt un gamin ? tu auras peut-être un petit frère ou même encore une petite sœur selon les caprices de ta mère et le salaire du géniteur mais c'est toi l'événement heureux maman est si fière d'être en cloque qu'elle se pavane et qu'elle cabote faute d'avoir su quoi faire de mieux à peine sorti du placenta, déjà des grands projets pour toi t'aimeras les feuilletons comme ta mère et feras du ballon comme ton père copie conforme de tes modèles pour qu'ils se sentent un peu moins seuls pour qu'ils croient que quelqu'un les aime comme une nouvelle pièce au puzzle à l'école c'est déjà la guerre, sans tarder tu choisis ton camp entre les cancres assis derrière et les fayots rangés devant mais c'est bien dans la cour d'école que se révèlent tes vrais talents avec la dictature des normes et le regard des enseignants tu feras plaisir au prof de sport en maltraitant les intellos ou tu balanceras les plus forts pour garder ta place de fayot et tu t'habitues comme tout le monde à ce schéma de domination rampant derrière les mieux côtés en écrasant les moins doués te voilà déjà au collège, lâché dans l'arène sanguinaire l'ère de la cruauté primaire, la putasserie en florilège feras-tu partie des gagnants au grand concours des fils de putes ou te feras-tu broyer vivant sous le regard fuyant des adultes ? tes hormones se mettent à prendre feu, tu aimerais découvrir le sexe mais tu te toucheras faute de mieux, découvrant tes premiers complexes tu développes un esprit rebelle conforme à tous les manuels que tu oublieras dans quatre ans préférant le superficiel puis vient la période du lycée ou même des études supérieures où tu brilleras conformément à la classe de tes géniteurs schéma de reproduction sociale dont tu ne seras jamais conscient car seul le ciel est la limite dans l'idéal de tes parents et c'est l'heure de trouver du taf, baisser ton froc et tes standards pour éviter le déshonneur d'être perçu comme un gros cafard et déjà ta première embauche bienvenue dans le marché de l'emploi où c'est bien toi la marchandise pour des clients qui ne payent pas mais sous l'injonction de ta famille, tu vas apprendre à aimer ça ils disent que le travail rend libre et comme un con, toi tu les crois si fier de bien fermer ta gueule quand ton chef t'encule au travail moyennant ton souffre-douleur un cran de moins sur l'échelle sociale l'adolescence n'est qu'un souvenir, un vieux détail sans importance dont tu n'as jamais su sortir la moindre chose qui aie du sens mais te voilà fier comme un coq, perché dans ta nouvelle posture de jeune actif, et peu importe si tu n'es qu'une caricature tu débouleras dans les soirées, exhibant ta nouvelle voiture en diluant ce qui te reste en matière grise dans la biture nouveau défi d'échelle sociale avec le même schéma latent dans l'espoir de choper madame en écrasant tes concurrents à qui tu montreras les dents pour savoir qui dominera l'autre car c'est ce que font les vrais bonhommes ou les vrais chiens, mais peu importe prêt à faire les coups les plus bas, quitte à trahir tes propres potes c’est plus facile de prendre le pas sur ceux qui t’ont ouvert la porte tu te voyais révolutionnaire quand c'était cool d'être radical et te voilà bien réfractaire, tes certitudes en barricades tu pouvais remettre en question tout ce qu'ils t'ont fait avaler hier mais tu préfères ton champ de vision, à l'abri derrière tes œillères et te voilà comme on t'attend, aligné sur la feuille de route de la génération d'avant, celle qui rancit avec le temps tu fais la fierté des tes aïeux en choisissant la voie facile bien rassurant pour ta famille de voir que tu n'as rien fait de mieux et tu ignores tous les enjeux, n'ayant pour seule pensée critique que la fausse sagesse de tes vieux et le catéchisme économique naufrage écologique sur pattes, esclave économique sans froc tu restes accroché à ton steak, malgré les flammes devant ta porte tu aimes invoquer la nature, comme un prédateur en voiture si fier d'aller chasser le gibier dans son rayon de supermarché tu fais le fier avec ta femme en la sortant comme un trophée et aussitôt rentré, tu rames dans l'espoir de pouvoir te l’envoyer un jour elle te réclame un chiard et tu n'as pas de meilleure idée voire même un gros vide à combler et tu l'engrosses comme un connard sans avoir compris d'où tu viens et sans même chercher où tu vas tu viens de commettre un gamin, histoire de continuer comme ça
11.
L'homme vrai 03:48
je suis un homme accompli la perle rare, l’incompris le bienveillant qui prend ta femme en étant ton meilleur ami j’ai le courage de fuir l’honnêteté de ne rien dire la grandeur de te mettre à bas la résilience de mon plaisir je suis l’élite de mon espèce la bienveillance et la sagesse maîtrise au quotidien d’un esprit sain dans un corps sain je suis l’athlète la bête de sexe au tableau de chasse la formule efficace et le bon mot qui te vexe je suis l’homme vrai je te connais comme si je t'avais défait j'ai écrit ta légende sur du vent pour te mettre à l'amende mes étiquettes défilent mes postures se succèdent toujours en équilibre sur le fil des versions officielles je sème ma débâcle en quête de ton attention je me donne en spectacle comme on creuse un puits sans fond j'enfonce toutes les portes là où la décence est morte je serai ton meilleur pote ou tu t'écraseras sous ma botte ma porte reste ouverte si tu la passes au ras du sol je veux ta confiance naïve ta mémoire sélective allègrement, je me torche avec toutes les mains tendues pour reprocher l'odeur à ceux qui s'accrochent aux années perdues
12.
Les formes 02:45
raconte moi ton histoire en y mettant les formes en usant de tes charmes pour ne pas que je m'endorme j'ai une patience sommaire, un engouement restreint mes intérêts d'hier sont mes oublis de demain déroule ton idéal, tous tes rêves éveillés je t'en ferai une corde pour pouvoir te balancer j'ai le discours cynique, un dégoût viscéral doublé d'un grand mépris pour tous les misérables viens donc ramper par terre, implorer ta défense tu seras la serpillère de mes cercles d'influence cours après les miettes, ramasse ce qu'on te jette ou gare au châtiment pour ton impertinence c'est l'ambiance de fête, l'étalage d'indécence d'une élite sans complexe aux jugements sans appel démonstration de l'étatique violence réputation de façade nourrie par ton silence
13.
l’idiot utile c’est le gars qui se lève tous les matins qui avale son bol de certitudes et qui répète ses habitudes en dupliquant son quotidien qui considère sa servitude comme un valeureux sacrifice et qui attend sa friandise sa petite récompense minable assis sagement au pied de l’arbre l'idiot utile c’est le type qui se rebelle au travail dressé contre sa hiérarchie qui se lance tout seul en première ligne tout ça pour finir en charpie pendant que les collègues savourent de le voir tomber seul dans l’oubli et qu’au final, rien ne change qu’inévitablement rien ne bouge et que plus personne ne dérange c'est le gars qui reste les bras croisés qui te toise en dressant le menton tout fier qu'il est de te demander ce que tu proposes comme solution lui qui aime se sortir les doigts pour courber son échine à fond c'est celle qui t'explique l'oppression à grand renfort de nuanciers de chromosomes et statistiques oubliant les rapports de classe démonstration logorrhéique d'une didactique de classe bourgeoise celui qui applaudit des deux mains lorsqu'on lui désigne un gagnant dans un débat déliquescent le même à qui tu traces un trait en lui disant "choisis ton camp" et qui y court en aboyant c'est le petit connard urbain qui prétend bien niquer le système tout en détruisant son prochain au grand bonheur de l'adversaire de toutes ses lois sécuritaires des caméras dans tous les coins c'est le rebut de société qui débarque armé jusqu’au dent avec sa haine exacerbée sa crétinerie sans précédents qui tire dans le dos des innocents sans même inquiéter les puissants celui qui trouve toutes les excuses drapé d’un pseudo-humanisme dopé à la confiance en soi gavé de clichés et sophismes et qui détourne bien le regard des dégâts de son angélisme c’est le nostalgique identitaire d’une période qu’il n’a pas connu en guerre sainte contre ses chimères au nom d’un idéal perdu et qui attend et qui espère son grand soir à l'envers c’est celui qui vote pour faire barrage tous les cinq ans comme un agneau et qui va se coucher aussitôt c'est peut-être ton père ou bien ta sœur ta boulangère ou ton coiffeur tout ce qui t'énerve ou te fait peur
14.
tellement de choses à dire manquerait seulement les mots pour pouvoir décrire comment tomber de haut t'avoir à l'usure, supérieurs par le nombre autant de caricatures à qui ne jamais faire d'ombre plus les années filent, plus elles se ressemblent déjà quinze ans que tout a fini en cendres tes précieux souvenirs dans les poubelles de l'histoire disqualifié dès la ligne de départ et tu te vois pourrir en face de ton miroir lassé de chérir tout ce qui tourne au cauchemar des enflures qui te baisent à celles qui se réjouissent de te voir mal à l'aise quand ta vie se dévisse souffrance muette dans ta seule matière grise énième défaite partir et lâcher prise

about

Recueil de vieilleries plus ou moins complètes et réarrangées.
Et quelques nouveaux titres, au passage.
Dernière mise à jour : 24 novembre 2019.

C'est à prix libre. Toute participation est la bienvenue, mais si vous êtes un peu fauchés ou carrément radins, je me contenterai d'un petit avis constructif par e-mail. Critique ou sympathique, avoir un retour sur ce qu'on partage fait toujours plaisir. Pensez-y, merci.
Envie de participer mais pas d'idée ? Entre 5€ et 10€, ce sera parfait.

Le volume global des titres est plutôt faible par rapport à la plupart des albums contemporains. C'est normal. Écraser sa musique pour la pousser toujours plus fort n'est pas forcément une bonne idée et encore moins une obligation.
Montez le volume et vous verrez la magie opérer : ça sonne plus fort !
Au pire, s'il faut vraiment du "plus fort", contactez moi. On s'arrangera.

credits

released September 24, 2016

Texte, musique, programmation, interprétation, enregistrement, mixage, finalisation : Seb****** M********.
Original picture : www.flickr.com/photos/_-o-_/14476027688/
Meuj : aide à la structure sur "Le sens de la vie".
Marine : avis et petits coups de pouce pour l'écriture.
KAD : composition riff C/D/A/E et solo originel sur "Egotisme"; composition, co-arrangements et guitare sur "Ton meilleur perdant", composition, co-structuration et guitare sur "La fée des glands".
"Egotisme" et "Ton meilleur perdant" sont des reprises de kRABz.

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Milo l'infâme France

Né par accident en 2006 avec une chanson douteuse nommée "J'aimerais bien", Milo préfère par défaut fuir tout public (c'est une maladie, pense-t-il) et sombrer dans un parfait anonymat. Mais le succès de sa petite composition qui fait sourire dépasse largement toute espérance et force Milo à se terrer quelques temps.
Milo revient, de longs mois plus tard, et cette fois, tout le monde s'en fout...
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